La bâtisse, jouxtant un ancien centre de recherches et d’expériences militaires et un camp de nomades, ou vivent en permanence des campeurs, des laissés pour compte et désargentés.
Elle comprend des salles de conférences sur des thèmes divers, une salle transformée épisodiquement en dancing pour les jeunes de la région et, curieusement, une salle louée à une église satanique où se déroulaient des messes noires.
Aux dires des villageois, depuis sa construction, d'étranges évènements se produisent, semant ainsi une peur bleue parmi les villageois.
Des enlèvements de campeurs, des chiens capturés, des mères enceintes et leur nouveau-né qui disparaissent, des humanoïdes qui déambulent dans le village pour ne citer que l’essentiel.
Pour eux, les activités de la bâtisse ne sont que des leurres, il y aurait d’autres activités secrètes à l’intérieur, mais quoi ?
Que se passe-t-il réellement à l’intérieur de cette bâtisse ?
Où conduit la modeste entrée de la bâtisse qui mènerait probablement à une autre structure plus grande ?
Les enquêtes en cours parviendront-elles à élucider le mystère de la bâtisse soupçonnée d'être un centre de recherches et d'expériences scientifiques, où l’on façonne l’esprit et le corps de l’être humain sans la moindre éthique ?
Malgré la psychose, la vie des villageois continue, des amours se nouent et se séparent, des rivalités, des entre-aides aussi.
Parmi eux, Ronald le malade bipolaire qui avait commis trois infidélités en moins de vingt-quatre heures et sa fiancée Tracy succombera-t-elle aux avances d’un nouveau prétendant.

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De l'insouciance d'une enfance qui baignait dans un esprit d'amitié, de camaraderie et de fraternité malgré leur différence ethnique ou sociale jusqu'au jour où, âgés à peine de douze ans, ils assistèrent au début des horribles tueries entre les deux communautés.
À l'âge adulte, c'est l'affrontement des idées et des armes entre ceux-là mêmes qui étaient, quelques années plus tôt, unis comme les doigts d'une même main.
Les atrocités de la guerre allaient crescendo, quelques-uns choisirent de défendre l'une ou l'autre cause, parfois bien plus par les armes que par la parole.
Ainsi, des amis d'enfance se trouvaient parfois, face à face, armés, n'ayant comme seule alternative que d'appuyer sur la gâchette.
Malgré cette guerre, un grand nombre d'entre eux ne renonceront pas pour autant à leur amitié ni à l'amour, espérant vivre ensemble, retrouver leur dignité pour les uns, continuer à vivre pour les autres, dans le pays qui les a vus naître, eux et leurs aïeux, pour peu qu'ils renoncent à leur privilège du passé.
 Ces adeptes pacifiques, malgré les vicissitudes, ont su préserver leur convivialité amicale d'avant, pendant et après la guerre, de l'amour aussi, comme celui qui est indéfectible de Madeleine l'Européenne et Kamel, l'autochtone.
Un sage du village disait : les cloches de l'église continuent à tinter pour la messe du dimanche tandis que le muezzin de la mosquée appelle à la prière du vendredi, les deux communautés prient un même Dieu, appelé différemment peut-être, mais, qui prônait l'amour du prochain, lui.