Page 179 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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sans assemblés un détail fort ample des
              choses qui, contre son
              attente, avaient rendu son absence si
              longue. Il leur déclara en-
              suite l’adoption qu’il avait faite du
              roi des quatre Îles Noires, qui
              avait bien voulu abandonner un grand
              royaume pour
              l’accompagner et vivre avec lui. Enfin,
              pour reconnaître la fidéli-
              té qu’ils lui avaient tous gardée, il
              leur fit des largesses propor-
              tionnées au rang que chacun tenait à sa
              cour.

              Pour le pêcheur, comme il était la
              première cause de la déli-
              vrance du jeune prince, le sultan le
              combla de biens, et le rendit,
              lui et sa famille, très-heureux le
              reste de leurs jours.

              Scheherazade finit là le conte du
              pêcheur et du génie. Di-
              narzade lui marqua qu’elle y avait pris
              un plaisir infini, et Scha-
              hriar lui ayant témoigné la même chose,
              elle leur dit qu’elle en
              savait un autre plus beau que celui-là,
              et que si le sultan le lui

              voulait permettre, elle le raconterait
              le lendemain, car le jour
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