Page 222 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Quoi ! reprit le calife, vous n’êtes
              pas de la maison, ni vous ne
              pouvez rien nous apprendre de ces deux
              chiennes noires, et de
              cette dame évanouie et si indignement
              maltraitée ? - Seigneur,
              repartirent les calenders, de notre vie
              nous ne sommes venus en
              cette maison, et nous n’y sommes entrés
              que quelques moments
              avant vous. »

              Cela augmenta l’étonnement du calife. «
              Peut-être, répli-
              qua-t-il, que cet homme qui est avec
              vous en sait quelque
              chose. » L’un des calenders fit signe
              au porteur de s’approcher,
              et lui demanda s’il ne savait pas
              pourquoi les chiennes noires
              avaient été fouettées et pourquoi le
              sein d’Amine paraissait
              meurtri. « Seigneur, répondit le
              porteur, je puis jurer par le
              grand Dieu vivant que si vous ne savez
              rien de tout cela, nous
              n’en savons pas plus les uns que les
              autres. Il est bien vrai que je
              suis de cette ville ; mais je ne suis
              jamais entré qu’aujourd’hui
              dans cette maison, et si vous êtes
              surpris de m’y voir, je ne le
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