Page 265 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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peine d’en aller couper. En peu de
              temps je gagnai beaucoup, et
              je rendis au tailleur l’argent qu’il
              avait avancé pour moi.

              « Il y avait plus d’une année que je
              vivais de cette sorte lors-
              qu’un jour, ayant pénétré dans la forêt
              plus avant que de cou-
              tume, j’arrivai dans un endroit fort
              agréable, où je me mis à cou-
              per du bois. En arrachant une racine
              d’arbre, j’aperçus un an-
              neau de fer attaché à une trappe de
              même métal ; j’ôtai aussitôt
              la terre qui la couvrait, je la levai,
              et je vis un escalier par où je
              descendis avec ma cognée.

              « Quand je fus au bas de l’escalier, je
              me trouvai dans un
              vaste palais, qui me causa une grande
              admiration par la lumière
              qui l’éclairait, comme s’il eût été sur
              la terre dans l’endroit le
              mieux exposé. Je m’avançai par une
              galerie soutenue de colon-
              nes de jaspe, avec des bases et des
              chapiteaux d’or massif ; mais
              voyant venir au-devant de moi une dame,
              elle me parut avoir un
              air si noble, si aisé, et une beauté si
              extraordinaire, que, détour-
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