Page 491 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« La joie du beau-père fut comblée le
lendemain lorsqu’il vit
son gendre présider au conseil en sa
place, et faire toutes les
fonctions de grand vizir. Noureddin Ali
s’en acquitta si bien qu’il
semblait avoir, toute sa vie, exercé
cette charge. Il continua dans
la suite d’assister au conseil toutes
les fois que les infirmités de
la vieillesse ne permirent pas à son
beau-père de s’y trouver. Ce
bon vieillard mourut quatre ans après
ce mariage, avec la satis-
badreddin, ce mot signifie la pleine
lune de la religion.
faction de voir un rejeton de sa
famille qui promettait de la sou-
tenir longtemps avec éclat.
« Noureddin Ali lui rendit les derniers
devoirs avec toute
l’amitié et la reconnaissance
possibles, et sitôt que Bedreddin
Hassan son fils eut atteint l’âge de
sept ans, il le mit entre les
mains d’un excellent maître qui
commença de l’élever d’une
manière digne de sa naissance. Il est
vrai qu’il trouva dans cet
enfant un esprit vif, pénétrant et
capable de profiter de tous les