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leurs intérêts, tant que cela leur est avanta-
geux dans l’opinion publique, en particu-
lier auprès des citoyens qui ont un lien
avec l’Algérie, que ce soit par leurs an-
cêtres, comme les pieds-noirs, les Harkis,
les appelés du contingent, ou leurs des-
cendants.

Les Français d’Algérie, malgré la dureté de la
guerre qui continuait à sévir depuis son déclen-
chement le 1er novembre 1954, surtout à l’égard
de la population autochtone, d’autres évène-
ments vont s’y greffer au début de l’année 1961,
et marquer l’esprit des Français d’Algé-
rie jusqu’à nos jours.

Les équivoques que suscita le général de Gaulle
dès son arrivée au pouvoir en 1958, tantôt pour la
continuité d’une Algérie française, puis d’une
Algérie Algérienne, laissaient présager une issue
défavorable.
Bien que subtilement, le général de Gaulle ait
recouru à un référendum en janvier 1961 où 75 %
des Français de métropole se sont prononcés en
faveur de l’autodétermination de l’indépendance
de l’Algérie, c’était le désarroi parmi les Français

d’Algérie qui étaient majoritairement contre.
C’est alors qu’un coup d’État militaire visant à

maintenir l’Algérie française fut fomenté par des

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