Page 26 - Le Petit Fellagha par Med Kamel Yahiaoui
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baluchon, si j'avais bien les sachets de bonbons que j'offrais
par tradition et fièrement aux enfants de la ferme une fois
arrivé.
Mon père avait demandé la veille à un oncle de
m’accompagner en voiture à la gare.
À son arrivée, nous sommes tous sortis pour accueillir, à
l'exception de mon père, déjà parti tôt au travail et dont je
ressens encore la douceur de sa bise sur ma joue.
Il m’invita à monter dans la voiture, en direction de la gare.
Le départ du train à destination de grand-mère était prévu
dans une demi-heure.
Nous arrivâmes un quart d'heure après, le train était déjà à
quai.
D'habitude, c'est le passager qui paye la course au
chauffeur de taxi.
Mais avec l’oncle Ahmed, c'était l'inverse, c'est lui qui
mettait la main au porte-monnaie.
Il me remit un billet pour acheter quelques friandises avant
de monter dans le train.
