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le long des frontières avec la Tunisie et le
Maroc, la déforestation et la contamina-
tion des terres cultivables dues aux bom-
bardements chimiques, y compris l’utilisa-
tion du sinistre napalm. Ces résidus nocifs
continuent d’alimenter la liste des milliers
de victimes algériennes décédées, conta-
minées ou handicapées. Selon les mé-
thodes de calculs utilisés, ce chiffre varie
considérablement, les Français ont ten-
dance à le minimiser alors que les Algé-
riens sont supposés le surestimer.

Donc au total, si l’on retient la fourchette la plus
basse (certains historiens évaluent à plus de
5.000.000 Algériens tués), pas moins de 3.350.000
civils algériens tués depuis le début de la coloni-
sation jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en
1962, soit l’équivalent d’un tiers de la population
sur la base de celle au jour de l’indépendance.

Conséquence sur les civils français :
Les horreurs des massacres ne sont pas propor-
tionnelles au nombre de victimes et tout un cha-
cun déplore la mort des siens, même si, par le
nombre de victimes de cette incompréhensible
guerre, les Français furent les plus épargnés :

- Le nombre de civils français tués dans les
attentats du FLN/ALN pendant la guerre

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