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           leurs aïeux, puis une seconde peine, inhérente à
           l’accueil exécrable en métropole et au départ
           précipité entre deux feux et deux menaces anta-
           gonistes :

           D’un côté, l’OAS qui s’opposa d’abord au départ
           des Français d’Algérie vers la métropole, pour
           maintenir une Algérie française, puis finir avec
           la politique de la terre brûlée et du diktat de « la
           valise ou le cercueil ». Ces évènements se sont
           soldés par environ 3 000 assassinats, y compris

           de français, en moins d’un an et demi.
            D’un autre côté, le FLN a commis 2992 assassi-
           nats de civils français pendant plus de sept ans
           et demi de guerre, en plus des 28 000 soldats
           français morts au combat. On doit également
           considérer les séquelles physiques subies par les
           survivants du contingent, sans compter celles
           des disparus français et algériens, dont on
           ignore toujours si leur mort fut causée par l’OAS
           ou par le FLN.

           Les réfugiés dans leur propre pays :

           Et ces populations des douars et des mechtas
           qui servaient à la fois de refuge et de nourriture
           aux maquisards de l’Armée de libération natio-
           nale (ALN) que la France avait déplacées de
           leurs terres de subsistance déclarées « zone in-
           terdite » (1), soit plus d’un tiers des autochtones

           ©Copyright (2025) Med Kamel YAHIAOUI, droits de l’auteur
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